Symptômes du coronavirus COVID-19

Sommaire

Symptomes de la varicelle

Article mis à jour le 11 octobre 2022

Une épidémie majeure de COVID-19 touche actuellement la France et de nombreux autres pays. Malheureusement, ce virus est encore peu connu puisque de découverte récente, et les informations le concernant évoluent quotidiennement. À partir des données connues à ce jour (mise à jour le 19/03/2020), voici certains éléments qui vous permettront de mieux comprendre cette maladie et d'en connaitre les symptômes évocateurs.

Origine du coronavirus

L'épidémie due au coronavirus a initialement débuté en Chine en décembre 2019, avant d'atteindre de multiples pays dont la France. C'est pour cette raison qu'on parle de pandémie car cette maladie est devenue mondiale.

Ce virus, qui fait partie de la grande famille des coronavirus (appelés ainsi car ils sont entourés d'une sorte de couronne), est responsable initialement de symptômes qui peuvent se rencontrer dans le contexte d'autres maladies fréquentes en cette saison hivernale.

Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. Le fait que la maladie soit transmise par l’animal (zoonose) est donc la piste privilégiée mais l’origine n’a pas été confirmée.

Les données concernant ce virus et cette maladie évoluent quasi-quotidiennement. En effet, ce coronavirus est encore inconnu puisque découvert récemment, en janvier 2020. Tout ce qui le concerne reste encore à approfondir.

Mode de transmission de la COVID-19

La maladie se transmet par les gouttelettes ou sécrétions projetées lors d’un éternuement ou de la toux. Un contact étroit avec une personne malade est donc nécessaire pour transmettre la maladie : personne d'un même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre d'une personne atteinte lors d’une toux, d’un éternuement ou d'une discussion en l’absence de mesures de protection.  Le contact avec des mains non lavées est un facteur majeur de transmission du virus.

C’est pourquoi les gestes barrières (lavage très régulier des mains, éternuements ou toux dans son coude ou dans un mouchoir, utilisation de mouchoir à usage unique à jeter aussitôt, salutations sans serrer la main et en évitant les embrassades), et les mesures de distanciation sociale (limiter les contacts et les déplacements) et physique (respect d'une distance de deux mètres en l'absence de port du masque) sont indispensables pour se protéger de la maladie.

Bon à savoir : le téléchargement (gratuit) de l'application « TousAntiCovid » sur son smartphone permet de dépister et isoler les personnes infectées par la Covid-19 et alerter les personnes ayant été en contact avec des malades, afin qu'elles puissent se faire tester à leur tour et se confiner si besoin est.

Le délai d’incubation (période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes) de la COVID-19 semble aller de 3 à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux. Certaines personnes ne développeront pas, ou peu de symptômes mais peuvent être porteuses du virus malgré tout. En effet, selon des données de l’Institut Pasteur, plus de 23 % de la population française aurait été infectée, alors que les cas identifiés par un test ne représentent que 8 %.

Le virus pourrait, dans certaines conditions, survivre plusieurs heures, voire jours, sur une surface inerte (carton, cuivre ou autres). Il pourrait donc contaminer une personne qui toucherait cette surface. Des études à ce sujet sont en cours.

Bon à savoir : pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter le site du Ministère des Solidarités et de la Santé, très régulièrement mis à jour en fonction des connaissances sur ce virus et la maladie. Retrouvez également toutes les réponses aux questions les plus fréquentes sur www.gouvernement.fr/info-coronavirus.

Quels sont les symptômes du coronavirus COVID-19 ? 

Les symptômes les plus fréquents

Les signes de cette infection à coronavirus, appelée COVID-19 (COrona VIrus Disease), peuvent aller du simple rhume à des manifestations plus sévères comme celles vues lors des épidémies antérieures du même type (SRAS - syndrome respiratoire aigu sévère, en 2002 et MERS-CoV – syndrome respiratoire du Moyen Orient – en 2012).

Les symptômes les plus fréquemment décrits sont :

  • de la fièvre ;
  • une toux ; 
  • des maux de gorge ;
  • de la fatigue ;
  • des maux de tête ;
  • des courbatures ;
  • une gêne respiratoire (dyspnée).

De la diarrhée et des nausées sont possibles. Une altération, voire une perte totale, du goût (dysgueusie) et de l’odorat (anosmie) se retrouve 8 fois sur 10 (un peu plus chez les femmes) et une conjonctivite est aussi parfois décrite. Chez les personnes âgées, des troubles de l’équilibre et du comportement ont été recensés dans certains cas.

Des manifestations dermatologiques peuvent également survenir, chez 30 % des patients, plutôt des personnes en très bonne santé, ayant entre 20 et 30 ans, et des hommes dans 60 % des cas.

Ces symptômes cutanés sont :

  • Des éruptions paravirales : exanthèmes qui démangent plus ou moins et des cas d’urticaire avec quelquefois un angioœdème, et qui apparaissent tôt dans l’évolution de la maladie puis se résolvent spontanément.
  • Des éruptions de vésicules qui apparaissent 10 jours après les symptômes généraux au niveau du tronc et qui peuvent gagner les membres ; elles évoluent rapidement vers des croûtes.
  • Des éruptions vasculitiques : soit des éruptions purpuriques (taches rouges ou bleues) avec pétéchies diffuses et souvent asymptomatiques, soit des pseudo-engelures touchant les extrémités et apparaissant sous 10 jours, surtout chez les jeunes adultes.
  • Des éruptions livédoïdes qui concernent principalement les cas de Covid sévère.

Bon à savoir : des chercheurs français ont montré que l’infection des neurones olfactifs par le SARS-CoV-2 (responsable de l'anosmie) pourrait constituer une porte d’entrée vers le cerveau et expliquer pourquoi certains patients développent diverses manifestations cliniques d’ordre psychologique (troubles de l’anxiété, dépression) ou neurologique tels qu'un déclin cognitif ou un risque de maladie neurodégénérative.

Symptômes chez l'enfant

Une minorité d’enfants sont touchés par la Covid-19 (1 à 2 %) et les hospitalisations sont très rares. La plupart des enfants infectés sont asymptomatiques et certains ne présentent que des symptômes bénins. Les symptômes gastro-intestinaux sont les plus fréquemment signalés (10 à 33 %), après la fièvre et la toux. Des symptômes neurologiques sont aussi souvent relevés (43 %).

Toutefois, certains peuvent présenter un syndrome inflammatoire multisystémique (Pims-TS ou MIS-C) caractérisé par plus de trois jours de fièvre, des marqueurs inflammatoires élevés, des signes d’infection au Covid-19 et deux des symptômes suivants :

  • éruption cutanée/conjonctivite bilatérale non purulente ou des signes d’inflammation mucocutanée ;
  • hypotension ou état de choc ;
  • signes de dysfonctionnement myocardique, de péricardite, de valvulite ou d’anomalies coronariennes ;
  • éléments révélateurs d’une coagulopathie ou de problèmes gastro-intestinaux aigus.

Entre le 20 mars 2020 et le 24 février 2022, 1 022 cas de Pims ont été signalés en France, d’après les données épidémiologiques de Santé publique France.

Ces formes graves sont rapportées chez les enfants (âge médian de 7 ans) présentant des comorbidités associées, notamment un handicap neurologique avec des pneumonies récurrentes. On retrouve un Pims-TS 4 à 5 semaines après l’infection aiguë dans environ 0,05 % des cas.

« Près de la moitié des cas sont sévères, avec un dysfonctionnement myocardique, et exigent une admission en unités de soins critiques », a expliqué la Dr Liz Whittaker (Imperial College, Londres).

Les autres symptômes sont essentiellement dermatologiques et gastro-intestinaux. Des parallèles ont été faits entre les présentations de ce syndrome et d’autres pathologies dont la maladie de Kawasaki, le syndrome du choc toxique ou le sepsis viral. Des réactions cutanées post-vaccinales ont également été décrites comme le « covid arm » (placard inflammatoire localisé au lieu d’injection).

Bon à savoir : la HAS considère possible de lever la contre-indication formulée en août 202 concernant la primo-vaccination contre le Covid chez les enfants, ou ados, ayant présenté un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (Pims) après avoir été contaminés par le Sars-Cov-2 (communiqué de HAS du 18 mars 2022).

Évolution des symptômes

Chez les adultes, les symptômes peuvent s'aggraver très rapidement (en moins de 24 heures), évoluant ainsi vers une pneumonie (infection pulmonaire), des difficultés respiratoires sévères avec altération de la conscience, somnolence, confusion, déshydratation mais surtout une détresse respiratoire conduisant au décès, et ce, quels que soient l'âge, le sexe et les antécédents.

À noter : les manifestations cutanées, elles, ne sont généralement pas graves et disparaissent au bout de quelques semaines, même si quelques cas de pseudo-engelure persistent plusieurs mois.

Les patients dont le pronostic vital est engagé sont placés dans un coma artificiel et sous assistance respiratoire (oxygénothérapie), le temps de leur traitement : traitements antiviraux et traitements antibiotiques car il y a des risques d'infections nosocomiales.

Par ailleurs, deux bithérapies d’anticorps monoclonaux disposent d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc) pour le traitement de la COVID-19. Ces bithérapies sont casirivimab/imdevimab (Ronapreve®) du laboratoire Roche et de la biotech américaine Regeneron, et bamlanivimab/etesevimab du laboratoire Lilly France. Elles sont indiquées pour le traitement de patients âgés de plus de 12 ans à risque élevé de développer une forme grave du COVID-19, dès l'apparition des symptômes (dans un délai maximal de 5 jours). La

La Haute autorité de santé a aussi accordé une autorisation d'accès précoce (procédure permettant à certains patients de bénéficier d'un médicament avant qu'il ne reçoive une autorisation de mise sur le marché – AMM) au Ronapreve® « en prophylaxie pré-exposition ou post-exposition au SARS-CoV-2 chez des patients immunodéprimés qui ne sont pas protégés malgré une vaccination complète ». Puis l'Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé son utilisation chez les adolescents de plus de 12 ans et pesant au moins 40 kilos et aux adultes qui ne nécessitent pas d'assistance respiratoire, mais qui souffrent de comorbidité.

Un autre traitement a été recommandé par l'EMA : le Regkirona® (laboratoires Celltrion Healthcare). Cet autre anticorps monoclonal (regdanvimab) permet de limiter les hospitalisations et les besoins en oxygénothérapie. Il s'adresse aux adultes fragiles qui ont la Covid-19, mais qui n'ont pas besoin d'oxygène.

De même, le Xevudy® (sotrovimab), un anticorps monoclonal du laboratoire GSK qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché de l’Agence européenne du médicament (EMA) le 17 décembre 2021 a été autorisé en France en janvier 2022. II est lui aussi destiné aux adultes et adolescents de 12 ans et plus, pesant plus de 40 kg, infectés par le SARS-CoV-2, qui ne nécessitent pas de supplémentation en oxygène mais qui présentent un risque de faire une forme sévère de la maladie.

À noter que, même une fois rétablis, certains patients atteints de la Covid-19 ont développé un trouble de stress post-traumatique. Les symptômes de ce SPT seraient notamment augmentés après un séjour dans une unité de soins intensifs.

Bon à savoir : pour apporter une réponse d’urgence à la souffrance psychique des jeunes dans le cadre de la pandémie, les enfants et adolescents de 3 à 17 ans présentant des troubles du comportement et des signes de détresse psychologique peuvent bénéficier d'une prise en charge à 100 % de 10 séances d’accompagnement psychologique.

Par ailleurs, de nombreux patients présentent encore des symptômes des semaines, voire des mois après le début de l‘infection. Ce Covid long correspond à une situation répondant à trois critères :

  • épisode initial symptomatique de Covid-19 confirmé ou probable (la prévalence est plus élevée chez les sujets ayant été hospitalisés) ;
  • présence d'au moins un des symptômes initiaux au-delà de 4 semaines suivant le début de la phase aiguë de la maladie ;
  • symptômes initiaux et prolongés non expliqués par un autre diagnostic (les plus retrouvés sont la fatigue, l’essoufflement-dyspnée, l’altération du sommeil et la douleur/gêne, ainsi que l'anosmie et la dysgueusie).

Ce serait le cas de 4 % de la population générale adulte, soit 2,06 millions de personnes en France à l'automne 2022. Cela représente jusqu’à 76 % des patients ayant été hospitalisés (prévalence combinée de 62,7 % chez les patients hospitalisés et non hospitalisés en Europe). Néanmoins, dans la plupart des cas, les symptômes persistants de Covid étaient résolus dans l'année suivant le diagnostic (source : British Medical Journal,11 janvier 2023).

Bon à savoir : le vaccin contre le SARS-CoV-2 pourrait atténuer la gravité et la durée du COVID long et réduire son impact sur la vie sociale, professionnelle et familiale (deux fois plus de patients vaccinés ont signalé la rémission de tous leurs symptômes de COVID long à 120 jours : environ 17 % contre 7,5 % chez les non vaccinés).

Par ailleurs, les risques de cardiomyopathie sont considérablement augmentés chez les patients ayant été hospitalisés pour SARS-CoV-2. La prise en charge doit être globale et personnalisée : traitements symptomatiques mais aussi repos, réadaptation respiratoire et/ou un ré-entraînement progressif à l’effort, entre autres. Toutefois, « la dissociation entre les symptômes et les mesures objectives lors d’épreuves d’effort cardiorespiratoires pose un vrai problème aux praticiens », explique la Dr Betty Raman (Royaume-Uni).

À noter : les patients affectés par la Covid présentent une diversité bactérienne significativement réduite avec une élévation du nombre d'agents pathogènes et une diminution d'espèces bénéfiques, et ce jusqu'à 30 jours après la guérison de la maladie.

Que faire en cas de doutes ? 

En cas d'apparition d'un des symptômes faisant suspecter la maladie COVID-19 (toux, fièvre, douleurs musculaires – courbatures –, fatigue, maux de tête, maux de gorge, perte du goût et/ou de l'odorat), il faut contacter votre médecin traitant par téléphone. S'il n'est pas disponible (occupé, en visite, surchargé ou malade), vous pouvez contacter les permanences de soins ou demander une consultation de télémédecine (plusieurs plateformes existent). Après contact médical téléphonique, la téléconsultation est souvent favorisée.

À noter : une consultation « bilan et vigilance » avait été créée fin mai 2020 pour les personnes à risque de forme grave de Covid-19 ou atteintes d’une affection de longue durée (ALD).Ces consultations complexes cotées 46 € étaient destinées aux patients « qui n’ont pas pu être suivis en consultation pendant la durée du confinement », précise le ministère de la Santé. Elle permettait aussi de faire le point sur l’impact du confinement sur l'état de santé, mais aussi de recevoir des conseils personnalisés sur les mesures de protection à adopter vis-à-vis de la Covid-19. Elle est prise en charge intégralement par l’Assurance Maladie.

En revanche, en cas de signes de gravité (malaise, difficultés respiratoires), il faut contacter le SAMU-centre 15 (les sourd ou malentendants peuvent laisser un message au 114).
Les mesures actuelles, sauf cas sévères, recommandent de ne pas orienter les patients vers les structures d’accueil des urgences afin d’éviter le contact avec d’autres patients.

En résumé :

  • J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser à la COVD-19 :
    • je reste à domicile ;
    • j’évite les contacts ;
    • j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet si il m'y autorise et sous certaines conditions, ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation.
  • Si les symptômes s’aggravent avec apparition de difficultés respiratoires et signes d’étouffement, il faut appeler le SAMU- Centre 15 qui délivrera les conseils appropriés.

Attention ne prenez pas de nouveaux médicaments, en particulier des corticoïdes et des anti-inflammatoires, sans avis médical.

Les tests sérologiques

À titre exceptionnel, les pharmacies sont autorisées à réaliser des tests rapides d'orientation diagnostique (TROD) de l'infection Covid, selon un arrêté publié au « Journal officiel ». Ces tests réalisés à partir d'une goutte de sang prélevée au bout du doigt étaient initialement réservés aux laboratoires d'analyses médicales, en ville ou à l'hôpital.

Ils permettent de savoir en quelques minutes si la personne a développé des anticorps contre le nouveau coronavirus. Une liste de 51 tests de ce type autorisés a été publiée par le ministère de la Santé. Certains ne détectent que les anticorps IgG qui se forment minimum 14 jours après avoir été en contact avec le virus, tandis que d'autres indiquent aussi la présence d'IgM produites plus tôt et pouvant être détectées une semaine environ après l'infection.

Un résultat positif doit être confirmé en laboratoire de biologie par une prise de sang et un examen de laboratoire afin de préciser la réalité de la réponse immunitaire et, éventuellement, par un test virologique (RT-PCR).

Par ailleurs, les tests rapides de diagnostic (TDR) du SARS-CoV-2 (tests antigéniques qui repèrent des protéines du virus en 15 à 20 minutes) sont officiellement autorisés dans le cadre d’opérations de dépistage en population générale. Ils pourront aussi être utilisés :

  • pour des patients symptomatiques, jusqu’à 4 jours après apparition des symptômes, en 2e intention lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible ;
  • en cas de contact, en 2e intention aussi (ils doivent être faits le plus tôt possible puis à 7 jours pour les personnes d’un même foyer, ou 7 jours après exposition).

Bon à savoir : ces TDR sont également autorisés sous forme d'autotests pouvant être utilisés dans la sphère privée, par exemple avant une rencontre avec des proches (le test est à réaliser le jour même dans l'idéal).

En cas de positivité, il doit être confirmé par une RT-PCR (nasopharyngé ou salivaire), qui permettra également de caractériser le variant en présence (les tests de dépistage ne sont plus remboursés qu'à 60 ou 70 % par l'Assurance maladie en fonction du professionnel de santé délivrant le test).

Enfin, la Haute Autorité de Santé (HAS) s'est dite favorable au remboursement des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire dans deux circonstances :

  • en première intention dans le cadre de dépistages ciblés et répétés à grande échelle, comme les écoles, les universités, les EHPAD... ;
  • en seconde intention chez les personnes contact pour qui un prélèvement nasopharyngé n'est pas envisageable (c'est ce test qui possède à ce jour les meilleures performances cliniques, les tests salivaires ayant une sensibilité inférieure de 3 à 11 %).

Le temps de rendu du résultat d'un test RT-PCR salivaire est le même que celui d'un test RT-PCR nasopharyngé. Il ne permet pas de gain de temps, son principal apport est lié à sa meilleure acceptabilité.

Bon à savoir : le prélèvement salivaire (qui peut se faire directement au laboratoire ou à domicile dans un tube fourni dans un kit de prélèvement) ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir bu, mangé, fumé ou s'être brossé les dents et l'échantillon recueilli doit être conservé dans un flacon sec et stérile à température ambiante et remis à un laboratoire le plus rapidement possible (dans un délai de moins de 5 heures).

Afin de protéger les personnes inconnues qu'il aurait côtoyées, un utilisateur de l'application « TousAntiCovid » venant d'être testé positif au Covid-19 peut volontairement le déclarer dans l'application en saisissant un code transmis par son médecin ou le laboratoire. Une alerte sera alors envoyée à l'ensemble des utilisateurs ayant été en contact rapproché avec lui les jours précédents.

Les risques nutritionnels en période de confinement

L’alimentation et le statut nutritionnel des personnes souffrant de maladies chroniques sont susceptibles d’être fortement impactés par le confinement.

Les risques nutritionnels en ambulatoire sont de 2 types :

  • La prise de poids liée notamment à la sédentarité et à une alimentation déséquilibrée avec une aggravation d’une obésité, de troubles métaboliques.
  • Une perte de poids et une dénutrition avec fonte musculaire, troubles de la mobilité, carences nutritionnelles, une possible aggravation des situations (maladies chroniques, personnes âgées, etc.).

Ainsi, pendant le confinement, les conseils de base doivent être respectés : limiter la sédentarité, pratiquer une activité physique, maintenir une alimentation diversifiée autant que possible, cuisiner, ne pas grignoter, etc. L’activité physique étant diminuée, il faut réduire les quantités d’aliments consommés.

Rappel des mesures à respecter

Respecter les gestes barrières

N'oubliez pas, les gestes barrières et de distanciation sociales sont extrêmement importants ! Ils sont essentiels pour votre sécurité et celle des autres. Il faut donc veiller à les appliquer scrupuleusement au quotidien.

  • Se laver régulièrement les mains à l'eau tiède et au savon. 
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter.
  • Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades.

Bon à savoir : le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande le maintien des mesures barrières chez les personnes vaccinées (si les vaccins s'avèrent efficaces contre les formes graves du SARS-CoV-2, les experts s'inquiètent de la situation épidémiologique en raison des inconnues qui persistent sur leur efficacité pour réduire la transmission).

Se procurer son pass sanitaire européen

Si vous êtes vacciné, guéri (certificat de rétablissement consistant en un test RT-PCR ou antigénique positif d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois) ou testé négatif à la Covid-19, avec l'harmonisation du « pass sanitaire » européen, vous pouvez voyager librement en Europe. En effet, le « certificat Covid numérique UE » se présente sous la forme d'un QR Code qui peut être lu partout en Europe, directement dans l'application TousAntiCovid.

Le processus pour récupérer sa preuve de test positif ou de tests négatifs est aussi disponible via la plateforme SI-DEP (Système d'information national de dépistage populationnel de la Covid-19).

Ainsi, les voyageurs européens n'ont qu'à présenter ce QR code à la police aux frontières ou aux compagnies aériennes sans se soucier de la langue dans laquelle le certificat est écrit. Un voyant vert ou rouge indiquera si le voyageur peut entrer sur le territoire ou non.

À noter : ce certificat est reconnu dans tous les pays membres de l'Union européenne et six autres pays (Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Suisse), mais les règles d'entrée et de sortie restent propres à chaque pays. Vérifiez les règles fixées par le pays de destination sur Les Conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères.

Symptômes et arrêt de travail

Le décret n° 2021-13 du 8 janvier 2021 prévoyait que les indemnités journalières et le complément employeur étaient versés sans conditions d'ouverture de droits et sans délai de carence pour certaines catégories de salariés, sous conditions : les personnes testées positives au SARS-CoV-2 par RT-PCR ou par détection antigénique, les personnes présentant des symptômes de Covid-19, les cas contact (non vaccinés ou avec un schéma vaccinal incomplet depuis janvier 2022), les personnes devant garder leurs enfants testés positifs et les personnes vulnérables.

Le décret n° 2021-657 du 26 mai 2021 avait étendu l’application des arrêts de travail dérogatoires à deux catégories d’assuré (cette mesure s’appliquait rétroactivement aux arrêts de travail ayant débuté à compter du 28 avril 2021) :

  • Les assurés qui présentaient un résultat positif à un autotest de détection antigénique du Covid-19 pour la durée écoulée entre ce résultat positif et sa confirmation (ou non) par un test de dépistage PCR. La prise en charge était toutefois conditionnée à la réalisation du test PCR dans les deux jours au plus tard après le début de l’arrêt de travail.
  • Les assurés faisant l’objet d’une mesure de placement en isolement ou de mise en quarantaine à leur retour en France de pays ou territoires confrontés à une circulation particulièrement active du virus ou de variants (Brésil, Argentine, Afrique du Sud, Inde, Guyane, Chili).

Ces mesures avaient été prolongées jusqu'au 1er juin 2021 (décret n° 2021-271 du 11 mars 2021), jusqu'au 30 septembre 2021 (décret n° 2021-770 du 16 juin 2021), jusqu'au 31 décembre 2021 (décret n° 2021-1412 du 29 octobre 2021). Elles avaient de nouveau été prolongées jusqu'au 31 décembre 2022 par la loi n° 2021-1754 du 23 décembre 2021 de financement de la sécurité sociale pour 2022.

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