Traitements du coronavirus COVID-19

Rédigé par des auteurs spécialisés Ooreka  À jour en December 2023

Sommaire

Le COVID-19, dû à un virus issu de la famille des coronavirus appel  SARS-CoV-2, a envahi la France et de multiples autres pays. Cette pandémie a débuté en décembre 2019 en Chine (province de Wuhan). Les données de prise en charge des personnes suspectées d'être atteintes ou véritablement infectées par ce virus évoluent chaque jour. En effet, ce virus jusque-là inconnu n'a été identifié qu'en janvier 2020, donc trop récemment pour être suffisamment connu pour mettre en place des consignes et des traitements efficaces dès le début.

Quels traitements actuellement contre le COVID-19 ?

Pour le moment, il n'y a aucun traitement qui soit directement efficace sur le virus SARS-CoV2 de la COVID-19 (le SARS-CoV1 étant celui de l'épidémie de 2002). Ce virus étant connu seulement depuis janvier 2020, il est encore difficile de lui connaître un médicament efficace.

Le traitement est donc à ce jour purement symptomatique. Il vise à lutter contre les symptômes en diminuant la température, atténuant les douleurs, en réhydratant, en oxygénant... En cas de prurit ou de poussée d'urticaire, on prescrit des antihistaminiques et des émollients, voire des dermocorticoïdes en cas d’exanthème. Des anticalciques peuvent être prescrits en cas de pseudo-engelures et des antipyrétiques seront proposés en cas de fièvre.

Toutefois, deux bithérapies d’anticorps monoclonaux disposent d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc) pour le traitement du COVID-19. Ces bithérapies sont casirivimab/imdevimab (Ronapreve®) de la biotech américaine Regeneron, en partenariat avec le laboratoire Roche et bamlanivimab/etesevimab du laboratoire Lilly France. Depuis le 11 juin 2021, elles sont indiquées :

  • pour le traitement de patients adultes et des enfants de plus de 12 ans à risque élevé de développer une forme grave de la COVID-19 ;
  • chez les patients ayant une pathologie chronique (obésité, hypertension artérielle compliquée, diabète ou insuffisance rénale/respiratoire chronique) ;
  • chez les patients ayant une infection par le VIH non contrôlée ou au stade SIDA ;
  • chez les patients immunodéprimés, non-répondeurs à un schéma vaccinal complet tels que personnes greffées, dialysées chroniques, patients atteints de certains cancers et maladies auto-immunes inflammatoires.

Le traitement est à prendre dans un délai maximum de 5 jours après le début des symptômes.

Une hospitalisation n'est nécessaire que dans des cas particuliers, et surtout les cas graves (en cas de malaise et de détresse respiratoire).

Les consignes sanitaires et médicales sont modifiées régulièrement en tenant compte des évolutions de l'épidémie et des connaissances scientifiques à son sujet.

La prise en charge ambulatoire, c'est-à-dire sans hospitalisation, suit des règles strictes qui sont régulièrement mises à jour. Vous retrouverez toutes les informations sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Par ailleurs, pour les nombreux patients présentant encore des symptômes des semaines, voire des mois après le début de l‘infection, la Haute Autorité de Santé (HAS) a défini la prise en charge optimale qui doit être proposée à ces patients (« surtout de femmes d'âge jeune [...] et souvent des allergiques »), souvent inquiets.

  • La première étape repose sur l'identification des patients présentant des symptômes prolongés de Covid, sachant que la prévalence et plus élevée chez les femmes, mais aussi chez les personnes en recherche d’emploi et chez les sujets ayant été hospitalisés pour COVID-19)
  • La deuxième sur la nécessité de les rassurer en leur rappelant le caractère temporaire et réversible de ces symptômes, et en leur expliquant qu’il existe des moyens thérapeutiques.
  • La troisième étape est une prise en charge globale et personnalisée :
    • traitements symptomatiques,
    • repos,
    • réadaptation respiratoire,
    • ré-entraînement progressif à l’effort.

La HAS souligne, par ailleurs, l’importance de l’implication des patients souffrant de tels symptômes prolongés (4 % de la population générale adulte). Pour les aider, ils doivent disposer de toute l’information nécessaire pour s’investir dans leur rééducation ou leur réadaptation à l’effort : listes de contacts, sources de conseils fiables (groupes de soutien, associations de patients), sources d’information validées sur la Covid-19, services sociaux...

Tests diagnostics

Le test diagnostic du Coronavirus SARS-CoV-2 est clinique, c'est-à-dire que le médecin va se baser sur les symptômes de la personne pour suspecter le diagnostic de COVID-19.

La réalisation d'un prélèvement pour confirmer le diagnostic n'est pas obligatoire. Le prélèvement est effectué dans certains cas particuliers précis (symptômes graves nécessitant une hospitalisation, personnel soignant avec des symptômes de la maladie, etc.), par un personnel soignant entraîné et protégé, et dans des conditions très surveillées et structurées afin d'éviter toute contamination du préleveur et des autres intervenants potentiels.

S'il est réalisé, le prélèvement est effectué par écouvillonnage naso-pharyngé, c'est-à-dire en introduisant une sorte de grand coton-tige assez profondément dans le nez. Il s'agit d'un geste simple qui est plus ou moins douloureux selon la sensibilité de chacun. Le nom donné à la technique de laboratoire qui permet de confirmer que la personne est atteinte du COVID-19 est la RT-PCR.

Sont également autorisés les tests RT-PCR sur prélèvement salivaire dans deux circonstances :

  • en première intention dans le cadre de dépistages ciblés et répétés à grande échelle, comme dans les écoles, les universités, les EHPAD ;
  • en seconde intention chez les personnes contact pour qui un prélèvement nasopharyngé n'est pas envisageable (les jeunes enfants, par exemple. Et s'ils ne savent pas non plus cracher, la salive peut être prélevée sous la langue à l'aide d'une pipette).

Le temps de rendu du résultat d'un test RT-PCR salivaire est le même que celui d'un test RT-PCR nasopharyngé. Il ne permet pas de gain de temps, son principal apport est lié à sa meilleure acceptabilité.

De plus, les tests rapides de diagnostic (TDR) ou tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) du Sars-CoV-2 qui repèrent des protéines du virus en 15 à 20 minutes sont officiellement autorisés. Ils pourront être utilisés :

  • dans le cadre d’opérations de dépistage en population générale (en première ou deuxième intention, si le prélèvement nasopharyngé est impossible) ;
  • pour des patients symptomatiques, jusqu’à 4 jours après apparition des symptômes, en 2e intention lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible ;
  • en cas de contact, en 2e intention aussi (ils doivent être faits le plus tôt possible puis à 7 jours pour les personnes d’un même foyer, ou 7 jours après exposition).

Depuis le 1er mars 2023, les tests de dépistage du Covid-19 ne sont plus remboursés à 100 % en France, le reste à charge pour l’assuré étant déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test : 30 % du coût du test s’il est réalisé par un médecin ou un pharmacien et 40 % s’il l’est par un infirmier ou un masseur-kinésithérapeute (la prise en charge à 100 % est maintenue pour les plus fragiles, ainsi que pour les professionnels de santé).

Recommandés chez les plus de 15 ans, ces tests sont également autorisés sous forme d'autotests (à réaliser soi-même). Le prélèvement doit être réalisé en « nasal profond » (3 à 4 cm, 5 rotations de l’écouvillon), avec réalisation du test antigénique immédiatement après. Ces tests s'utilisent dans la sphère privée, par exemple avant une rencontre avec des proches. Le test devra idéalement être réalisé le jour même ou à défaut la veille de la visite.

En cas de positivité, le test doit être confirmé par un test RT-PCR (nasopharyngé ou salivaire), qui permettra également de caractériser le variant en présence (le variant delta étant de plus en plus présent sur le territoire).

Quelles pistes de traitements ?

Tous les pays ont aujourd'hui déployé des moyens pour trouver un traitement efficace.

Plusieurs essais thérapeutiques sont actuellement en cours.

Certains médicaments déjà existants constituent des pistes prometteuses et font l'objet d'essais cliniques. 

  • La chloroquine (Nivaquine®), un médicament contre le paludisme et dont le nom commercial, sous forme d'hydroxychloroquine, est Plaquenil® (aujourd'hui autorisé dans la prise en charge du lupus, de la polyarthrite rhumatoïde ou encore, à titre préventif, pour les allergies au soleil). La dose de 500 mg par jour pendant 10 jours (disponible uniquement sur ordonnance) aurait laissé entrevoir une certaine efficacité, mais les centres de pharmacovigilance appellent le public et les professionnels de santé à ne pas les utiliser contre le coronavirus, en raison de ses bénéfices inconnus et de ses risques avérés. Seuls des tests dans un cadre protocolaire comme un essai clinique sont autorisés et ils doivent être précédés par un électrocardiogramme avant l'instauration du traitement, puis 3-4 heures après, puis deux fois par semaine (en raison des risques cardiaques majeurs que font courir l'hydroxychloroquine et la chloroquine).
  • L'antiviral remdesivir, généralement utilisé contre le virus Ebola, pourrait être efficace.
  • Le Kaletra® et ses génériques, un médicament anti-VIH (un anti-rétroviral) qui associe 2 molécules antivirales (lopinavir et ritonavir) et qui est utilisé pour le traitement du VIH, utilisé seul ou en association avec de l'interféron serait potentiellement actif sur le virus du COVID-19 également. Tout comme la chloroquine et l'hydroxychloroquine, ces médicaments ne doivent être utilisés que dans le cadre hospitalier.

D'autres pistes sont également à l'étude et concerneraient plusieurs médicaments comme l'Avigan® (traitement reconnu de la grippe), des thérapies par anticorps issus de patients infectés mais guéris...

Des tests et études cliniques sont actuellement en cours pour confirmer l'efficacité de ces médicaments contre le virus du COVID-19.

Le temps presse et les chercheurs le savent très bien et font au mieux pour aboutir à un résultat positif. C'est dans ce contexte que l'Agence européenne des médicaments (EMA) recommande l'usage de plusieurs nouveaux traitements contre la Covid-19 : le Ronapreve® et le Regkirona®. Ce sont deux anticorps monoclonaux qui ciblent la protéine S du SARS-CoV-2 et qui sont à administrer par voie intraveineuse dans la phase précoce de l'infection.

De même, Evusheld®, une combinaison d'anticorps monoclonaux (tixagévimab et cilgavimab qui ciblent eux aussi la protéine S) est proposé en prophylaxie pré-exposition chez des patients de 18 ans et plus à très haut risque de forme sévère de Covid et qui sont faiblement ou non répondeurs à la vaccination ou qui ne peuvent être vaccinés. La HAS ne recommande pas Evusheld® chez les personnes présentant au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire.

Toujours pour les personnes les plus à risque de développer une forme sévère de COVID-19, la HAS a autorisé le Xevudy® (sotrovimab), un anticorps monoclonal du laboratoire GSK. Contrairement au Ronapreve® et à l'Evusheld®, il pourrait conserver son efficacité sur les différents variants, y compris Omicron.

En suivant l'avis de l'Agence du médicament (ANSM), la HAS a aussi autorisé l'accès précoce au Paxlovid® (nirmatrelvir et ritonavir) pour le traitement curatif des adultes atteints de Covid-19 ne nécessitant pas d'oxygénothérapie et à haut risque de forme grave. Il s'agit du premier antiviral anti-Sars-CoV-2 qui pourra être prescrit par les médecins généralistes.

La HAS rappelle qu'une bonne hygiène de vie avec pratique d’une activité physique quotidienne est conseillée pour tous les patients. En revanche, les régimes alimentaires exclusifs, les vitamines et suppléments en vente libre, sont inutiles, « potentiellement nocifs en automédication », et non recommandés. De même que les approches de médecine alternative (acupuncture, auriculothérapie, ostéopathie, etc.), qui n’ont pas été évaluées dans ce contexte.

Les vaccins contre le COVID-19

Plusieurs vaccins ont été développés depuis l'apparition de la pandémie. En France, six vaccins sont autorisés, ceux de :

  • Pfizer/BioNTech (Comirnaty®) ;
  • Moderna (Spikevax®, déconseillé par la HAS pour les moins de 30 ans en raison des risques de myocardites et de péricardites qu'il fait courir) ;
  • AstraZeneca (Vaxzevria®) ;
  • Janssen (Jcovden®, à partir de 55 ans) ;
  • Sanofi et GSK (VidPrevtyn Beta®) ;
  • Novavax (Nuvaxovid®, à partir de 18 ans).

Pfizer/BioNTech et Moderna sont des vaccins à ARN messager (Acide ribonucléiques), ce qui induit un circuit logistique et un mode de conservation différents des vaccins « classiques ». AstraZeneca et Jansseen, à vecteur viral, bénéficient d’une logistique simplifiée. Les vaccins de Sanofi et Novavax utilisent une protéine recombinante de la protéine Spike.

Un décret du 31 décembre 2020 prévoit pour tous la prise en charge intégrale des consultations pré-vaccinales et de vaccination, ainsi que des frais d'injection du vaccin. Les non assurés sociaux bénéficient d'une dispense d'avance de frais.

Pour le grand public, la vaccination contre la Covid-19 est ouverte aux :

  • personnes de 16-17 ans atteints de certaines maladies graves (pathologie à très haut risque de forme grave) avec le vaccin Pfizer-BioNTech ;
  • personnes majeures sans condition ;
  • les adolescents de 12 à 18 ans sur la base du volontariat et avec l'accord de leurs parents (en commençant par les adolescents présentant des comorbidités – obésité, immunodéficience, pathologies identifiées comme à risque de forme sévère de Covid – ou ayant une personne à risque dans leur entourage) ;
  • femmes enceintes à partir du 2e trimestre de grossesse (la grossesse multiplierait par deux le risque de recours aux soins intensifs chez les femmes et par cinq chez les nouveau-nés, une méta-analyse rassemblant 180 000 femmes vaccinées avec un vaccin à ARN messager ayant conclu à sa sécurité, sans risque accru de fausse couche).

Il existe deux contre-indications à la vaccination :

  • les réactions de type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une première injection de vaccin d'ARNm ;
  • une allergie à l’un des composants du vaccin (le PEG2000 ou polyéthylène glycol).

Le syndrome PIMS (syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique), qui a touché, entre le 20 mars 2020 et le 24 février 2022, 1 022 enfants de 7 ans de moyenne d'âge et ayant été contaminés par la Covid-19, ne fait plus partie de contre-indications à la primo-vaccination (communiqué de la HAS du 18 mars 2022).

Les professionnels de santé comme les personnes vaccinées peuvent signaler tout effet indésirable remarqué à la suite d'une vaccination sur signalement-sante.gouv.fr. À ce sujet, le comité européen de pharmacovigilance (Prac) de l'EMA a conclu à un lien entre les vaccins à ARNm et les ménorragies, recommandant que cet effet indésirable soit mentionné dans les résumés des caractéristiques du produit (RCP) des deux vaccins Comirnaty (Pfizer BioNTech) et Spikevax (Moderna).

Rappelons enfin qu'en l'état actuel des connaissances, les vaccins disponibles réduisent la gravité des symptômes (ils se montrent notamment efficaces pour réduire le risque de dyspnée persistante) mais pas la contagiosité. Il faut donc continuer à s'isoler en cas de test positif, en cas de contact avec une personne positive ou en cas de symptômes.

L'application « TousAntiCovid » permet de prévenir, tout en garantissant l'anonymat, les personnes qui ont été à proximité d'une personne testée positive au Covid-19 afin qu'elles puissent se faire tester à leur tour et se confiner si besoin. Il faut aussi continuer à appliquer scrupuleusement les gestes barrières même pour les personnes vaccinées. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) indique qu'il est possible de ne pas porter le masque dans un cadre privé familial ou amical, en intérieur, lorsque toutes les personnes réunies ont été immunisées par deux doses. « Cette recommandation ne s’applique pas dès lors que l’un des membres présente un facteur de risque de forme grave (âge, comorbidité) », précise le HCSP.

Dans le but de renforcer la protection vaccinale face à la recrudescence du virus Covid-19 et de ses variants, la Haute Autorité de santé (HAS) préconise l'injection annuelle d'une nouvelle dose après un délai de 6 mois après la dernière infection ou injection de vaccin contre le Covid-19. Ce délai est réduit à 3 mois pour les personnes immunodéprimées, qui deviennent ainsi éligibles, 3 mois après leur dernière injection.

Sont concernés :

  • les personnes de plus de 65 ans et celles résidant en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;
  • les personnes immunodéprimées, donc :
  • les personnes avec des comorbidités (personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec les équipes soignantes) ;
  • le personnel soignant ainsi que les autres professionnels prenant en charge ou accompagnant les personnes vulnérables (transports sanitaires et secteur médico-social, etc.) et l'entourage (personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers) des personnes immunodéprimées (stratégie de cocooning) ;
  • depuis le 19 novembre 2021, les plus de 40 ans ;
  • les 12-17 ans souffrant d'immunodéficience ou d'une comorbidité à risque de forme grave.

« La protection contre les formes sévères conférée par un rappel vaccinal chez les personnes âgées diminuerait au cours du temps », indique le Pr Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV). À noter qu'en décembre 2022 (neuvième vague de Covid), seuls 23 % des 80 ans et plus, et 38 % des 60-79 ans étaient suffisamment protégés, selon la HAS.

Si vous avez des questions sur la stratégie de vaccination, sur les vaccins, sur leur approvisionnement et leur surveillance, rendez-vous sur la Foire aux questions du Ministère des Solidarités et de la santé.

Le pass sanitaire européen

Depuis le 1er juillet 2021, le « certificat Covid numérique UE » est la norme européenne établie par la Commission européenne pour la délivrance, la vérification et l'acceptation des certificats de vaccination, de résultat de test négatif ou des documents attestant qu'une personne est rétablie d'une infection précédente au Covid-19.

Récupérer son certificat de vaccination

Pour récupérer votre certificat de vaccination européen, allez sur le téléservice de l'Assurance maladie Intitulé « Certificat Covid numérique UE », il contient un QR code et la partie certificat de vaccination comporte les informations liées à la vaccination effectuée : vaccin administré, nombre de doses, date et pays de la vaccination.

Récupérer son certificat de test négatif

Pour récupérer le certificat de test négatif ou positif effectué dans les 6 derniers mois, il vous suffit de vous connecter sur la plateforme sidep.gouv.fr avec vos identifiants FranceConnect ou de cliquer sur le lien envoyé par mail ou par SMS.

Tous les tests PCR et antigéniques génèrent une preuve dès la saisie du résultat par le professionnel (ou le laboratoire) dans la base de données SI-DEP, qui peut être imprimée en direct et qui est également mise à disposition du patient via un mail et un SMS pour aller le récupérer sur SI-DEP (Système d'information national de dépistage populationnel de la Covid-19).

Pour les tests effectués depuis le 10 mai 2021, le document avec le QR code sera conservé pendant 6 mois dans SI-DEP sans action nécessaire de la part des personnes dépistées ou du laboratoire.

Ces pros peuvent vous aider