L'asthme est une inflammation des voies respiratoires, et en particulier des bronches, qui entraîne plusieurs symptômes respiratoires dont le fait de tousser. Ces deux pathologies sont donc souvent liées. L’asthme peut toucher les adultes comme les enfants : ce problème de santé se déclare plus ou moins tardivement. Un diagnostic s’impose pour déterminer si la personne souffre de crises sévères ou si l’asthme reste modéré. Focus sur ce problème de santé.
Asthme et toux : définition
L'asthme est une maladie chronique qui intervient sous forme de crises au cours desquelles les symptômes respiratoires apparaissent. Elle concerne près de 5 % de la population.
Le reste du temps, la personne asthmatique respire normalement et la toux est absente (en dehors de toute autre pathologie). Elle peut survenir suite à une réaction allergique ou un effort notamment.
Symptômes de l'asthme
Les symptômes de l'asthme sont marqués en cas de crises, mais sont parfois inexistants le reste du temps : tout dépend de la personne concernée. Ils peuvent toutefois se montrer intermittents ou constants en fonction des éléments déclencheurs.
Les principaux symptômes sont d'ordre respiratoire :
- dyspnée (difficultés respiratoires) ;
- sifflement ;
- oppression thoracique ;
- toux sèche.
Il s'agit là du tableau clinique le plus fréquent. Toutefois, certains asthmatiques ne présentent qu'une toux chronique (ou une gêne respiratoire), essentiellement présente lors du coucher ou suite à un effort physique. 16 % des personnes présentant ce type de pathologie se plaignent de symptômes asthmatiques.
Enfants ou adultes, même si l’asthme ne semble pas présenter pas un risque sévère, consulter des médecins s’impose pour éviter une aggravation de ce trouble.
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Facteurs de risque communs à l'asthme et à la toux
Ils sont assez proches de ceux qui entraînent des problèmes de toux, tant chez les enfants que chez les adultes.
Parmi eux, on retrouve :
- la pollution ;
- l'air froid ;
- les allergies, avec un asthme allergique ;
- le tabac :
- le tabagisme passif,
- chez le fumeur ;
- les contrariétés.
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Signes avant-coureurs
Certains signes avant-coureurs d'une crise d'asthme, comme la toux, existent.
Outre des maux de tête et des symptômes digestifs et cutanés, on peut observer :
- des éternuements ;
- des expectorations.
La crise d'asthme proprement dite se traduira par des quintes de toux sèche. Ces quintes de toux d'asthme ont toutefois tendance à provoquer des crachats perlés et visqueux.
Souvent, après une crise importante, le sifflement persiste même une fois la crise passée. Ce sifflement est accentué par une expiration forcée.
Options de traitement
Une multitude d'options de traitement s'offre aux patients pour soulager leurs symptômes et améliorer leur quotidien. Parmi ceux-ci (à adapter en fonction de la gravité de la maladie et des besoins individuels de chaque patient) : des médicaments, de la thérapie respiratoire ou des changements d’habitudes.
Selon le Vidal, pour les problèmes sévères d’asthme, un traitement de fond devient nécessaire. Le Vidal précise que les personnes souffrant de crises peu fréquentes n’ont pas besoin de ce type de traitement. Dans le cadre d’un traitement de fond, le médicament prescrit ne provoque pas ou peu d’effets indésirables (avec des doses minimales). La dose du médicament est généralement réduite de manière progressive, par paliers de trois mois, lorsque l’asthme est contrôlé.
Médicaments pour contrôler les symptômes
Les médicaments restent le pilier principal du traitement chez la personne asthmatique (enfant ou adulte). Les bronchodilatateurs bêta-agonistes à action rapide, tels que le salbutamol, sont souvent utilisés pour soulager rapidement les crises d'asthme en dilatant les voies respiratoires et en facilitant la respiration. Les corticoïdes inhalés, comme le budésonide, sont prescrits pour réduire l'inflammation des voies respiratoires et prévenir les crises à long terme. De plus, les antihistaminiques peuvent être recommandés pour traiter les allergies qui exacerbent l'asthme.
Bronchodilatateurs et corticoïdes
Le bronchodilatateur à action prolongée est utilisé pour maintenir le contrôle à long terme de l'asthme en détendant les muscles des bronches et en améliorant la fonction respiratoire de la personne asthmatique (enfant et adulte). Quant aux corticoïdes, ils sont souvent administrés par inhalation pour réduire l'inflammation chronique des voies respiratoires. Ces traitements combinés aident à réduire la fréquence et la gravité des crises.
Thérapies respiratoires et physiothérapie
En complément des médicaments, les patients asthmatiques peuvent bénéficier de thérapies respiratoires et de physiothérapie pour améliorer leur capacité pulmonaire et leur contrôle de la respiration. Les exercices, la rééducation respiratoires et la kinésithérapie aident à dégager les bronches et les voies respiratoires, à renforcer les muscles respiratoires et à améliorer la ventilation pulmonaire.
Changements de mode de vie et gestion des déclencheurs
Outre les traitements médicamenteux et les thérapies respiratoires, il est essentiel d'adopter des changements de mode de vie. Éviter les déclencheurs environnementaux tels que la fumée de tabac, les allergènes, la pollution atmosphérique et les infections respiratoires contribue à réduire les symptômes. Toutefois, il reste difficile pour une personne allergique de modifier ses habitudes, notamment si elle vit à la campagne où les allergènes sont multiples. Un traitement de désensibilisation peut s’envisager pour réduire le risque d’allergie et ainsi éviter de déclencher une crise d’asthme. De plus, maintenir un « poids santé », pratiquer une activité physique régulière et gérer le stress aident à améliorer la fonction pulmonaire et à prévenir les crises.
Consultations médicales régulières et suivi
La prise en charge de cette problématique nécessite un suivi régulier avec un médecin ou un spécialiste. Le patient, enfant ou adulte, doit être encouragé à respecter les rendez-vous de suivi et à surveiller étroitement les symptômes pour permettre au médecin d’ajuster le traitement si nécessaire. Les contrôles réguliers permettent de s'assurer que le traitement est efficace, de détecter les signes précoces de complications et de fournir un soutien continu pour apprendre à mieux gérer cette maladie qui impacte le débit d’air des poumons.
En intégrant ces différentes approches de traitement, les patients bénéficient d'une prise en charge complète de leur condition. De quoi mieux contrôler leurs symptômes et mener une vie active et épanouissante !
Le traitement de fond empêche-t-il les crises d’asthme ?
Utile pour limiter les crises, il implique de :
- suivre le traitement de la manière la plus régulière possible ;
- consulter régulièrement un médecin pour un suivi efficace ;
- éviter l’exposition aux éléments déclenchant l’asthme ;
- prendre un bronchodilatateur rapide dès les premiers symptômes.
En conclusion, la prise en charge de l'asthme commence par la reconnaissance des symptômes caractéristiques, intermittents ou constants. Ils sont souvent exacerbés par des facteurs de risque tels que la pollution, l'exposition à l'air froid ou les allergies. Les médicaments, comme les bronchodilatateurs et les corticoïdes, réduisent l'inflammation des voies respiratoires et facilitent la respiration. Le bronchodilatateur a une action rapide : il est à privilégier en cas de crise.Les thérapies respiratoires, la physiothérapie et les changements d’habitudes, comme l'évitement des déclencheurs environnementaux, contribuent à prévenir la crise et à améliorer le débit d’air des poumons des patients. Enfin, un suivi régulier avec un médecin ou un spécialiste est indispensable pour ajuster le traitement en fonction de l'évolution de la maladie, assurer son efficacité et détecter toute complication précoce, pour une prise en charge optimale des enfants et adultes.
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Diagnostic et troubles associés de la toux
Sommaire
- Diagnostiquer la toux
- Symptômes associés à la toux
- Maladies associées à la toux