Suppositoire contre la toux 

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Il existe de nombreux médicaments pour lutter contre la toux, symptôme parfois invalidant.

Parmi ceux-ci, certains se présentent sous forme de suppositoire. Utilisés fréquemment chez les enfants, certains, contenant des dérivés terpéniques, sont dorénavant proscrits pour les plus jeunes. Zoom sur les suppositoires en cas de toux.

Différentes familles de suppositoires

Le suppositoire est un moyen d'administrer un médicament avec facilité chez les bébés et les jeunes enfants, pour lesquels la prise orale est parfois hasardeuse.

Il existe également des formules destinées aux adultes, qui peuvent s'avérer utiles en cas de nausées ou vomissements.

Sous cette forme, les principes actifs gagnent rapidement la circulation sanguine. Les suppositoires contre la toux en contiennent différents types, comme par exemple :

  • La noscapine, un antitussif dont l'utilisation est contre-indiquée chez les enfants de moins de deux ans.
  • Des extraits de plantes, comme Grindelia robusta, aux propriétés expectorantes, associées à du gelsemium, utilisable chez les nourrissons.
  • Des dérivés terpéniques, qui ont une action antiseptique au niveau des voies respiratoires. Ils sont prescrits en cas d'affections bronchiques aiguës bénignes et de congestion de l'oropharynx. Ils ont beaucoup fait parler d'eux il y a quelques années, lorsque les versions pédiatriques ont été retirées du marché et qu'une limitation de leur utilisation a été formulée par l'affsaps.

Bon à savoir : l'administration de suppositoires peut entraîner une irritation rectale, particulièrement pour les traitements de longue durée. Elle est contre-indiquée en cas de lésion anale.

Suppositoire contre la toux : pas de suppositoires terpéniques pour les bébés

Depuis novembre 2011, les suppositoires terpéniques sont contre-indiqués chez les moins de 30 mois et chez les enfants ayant souffert d’épilepsie ou de convulsions fébriles.

Il s'agit des suppositoires contenant : du camphre, du cinéole, du niaouli, du thym sauvage, du terpinol, de la terpine, du citral, du menthol et des huiles essentielles d'aiguille de pin, d'eucalyptus, de térébenthine.

Médicaments proscrits pour les bébés

Suite à cette décision de l'Afssaps (devenue en 2012 Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ou ANSM), plusieurs médicaments ciblant les nourrissons ont été retirés du marché, tandis que les produits suivants ne sont désormais plus prescrits dans les cas évoqués plus haut :

  • pholcones bismuth enfants® ;
  • coquelusedal enfants® ;
  • eucalyptine enfants® ;
  • bronchorectine au citral enfants® ;
  • terpone enfants® ;
  • bi-qui-nol enfants® ;
  • bronchodermine enfants®
  • ozothine enfants® 30 mg.

Risques neurologiques pour l'enfant

Les risques associés à la prise de ces médicaments chez l'enfant est d'ordre neurologique, en raison de l'immaturité de son système nerveux central, avec la possible survenue :

  • de convulsions ;
  • d'une somnolence ou au contraire d'agitation.

De plus, l'efficacité de ces médicaments administrés dans cette tranche d'âge n'était pas clairement établie.

Chez les sujets âgés, ou en cas de dépassement des doses prescrites, les dérivés terpéniques peuvent également entraîner agitation et confusion.

À noter : attention à l'automédication ! il est important de ne pas traiter un jeune enfant avec un médicament prescrit à l'un de ses aînés par le médecin traitant, qui adapte le traitement à chaque patient.

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